L’épopée de Li Shu. Chapitre 2 : La Sage-Femme.
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Chapitre 1 : Le Triomphe.
Ramady, favorite de Tebekh, le roi d’Echèse, se voit destituée après l’arrivée à la cour de Hajord, la fille d’un roi vaincu. Tebekh laisse le choix à Ramady entre le suicide et l’exil à Alhadiqa. Sous la garde du Khadim, le second de Tebekh, elle rentre dans la ville de son enfance. Mais sur le chemin, elle confie au Khadim qu’elle est enceinte du roi.
Des semaines s’étaient écoulées depuis que le Khadim avait escorté Ramady jusqu’aux portes d’Alhadiqa. Il ne les avait pas franchies et l’avait laissée là. Ramady était entrée seule dans la ville. Naturellement, les gardes en poste aux portes de la ville s’étaient agenouillés à son arrivée. Les habitants présents alors, avaient fait de même. Elle avait parcouru les rues de la ville sous les acclamations. Sur son chemin, on lançait des pétales de fleurs et des grains de blé pour tapisser sa route et protéger sa destinée. La joie s’était propagée si vite dans tout Alhadiqa, que Ramady eut l’impression que son arrivée avait été annoncée. Au bout de quelques pas seulement, elle avait progressé entre deux haies d’honneur improvisées par les habitants en liesse. Ils célébraient le retour de la reine, promesse de fertilité et de commerce florissant pour la ville. La ville l’avait escortée ainsi jusqu’à la demeure familiale. Une petite maison de pierres rouges. Au rez-de-chaussée se trouvait la boutique de curiosité que les parents de Ramady avaient tenue de leur vivant. Derrière s’étendait un jardin dans lequel poussait quelques orangers, dattiers et fleurs en tout genre arrosés par une source naturelle qui jaillissait là. On y trouvait aussi quelques espèces inconnues, fruits de l’invention et des greffons des parents de Ramady. L’habitation était à l’étage. Elle était vide depuis le décès de ses parents. L’ancienne favorite avait été accueillie par le gouverneur de la ville. Il l’avait attendue, là, devant sa porte.
« Ma reine, si nous avions su, c’est une plus belle fête encore que nous aurions prévue, avait-il dit en posant un genou à terre. »
Ramady avait reconnu son ancien mari, Khadae. Il avait été nommé gouverneur après son départ pour Echèse. Une compensation disait-on alors. Avant tout un moyen pour Tebekh de surveiller plus facilement les activités d’un homme qui aurait pu entretenir une certaine rancune contre lui. L’anonyme pouvait se cacher, comploter, disparaître sans que personne ne l’ait remarqué. Le personnage de rang était entouré, surveillé et devait rester en vue. A la vue de son peuple, de ses administrés et des espions qui renseignaient Tebekh.
« Je ne suis plus reine, Khadae, avait-elle répondu en posant pied à terre. Je n’aspire plus à rien de tel. Je n’aspire plus à aucune fonction de haut rang, plus à aucun prestige. Je viens ici reprendre une vie que j’avais laissée. Relevez-vous, gouverneur, vous n’avez pas à poser le genou devant une personne de mon rang. »
Il s’était relevé et écarté pour lui ouvrir la route. Alors qu’elle avait franchi le seuil de la porte, le gouverneur l’avait interpellée une dernière fois.
« Permettez-moi, madame, de vous convier au palais pour la célébration des Walymah dans trois jours. Je serai honoré de votre présence.
– J’y viendrai, avait-elle dit en fermant la porte. »
Depuis, tous les soirs, lorsqu’elle rentrait chez elle, Ramady soupirait, soulagée, une fois la porte close. Elle avait craint de ne pas parvenir jusque-là. Que Tebekh ou Hajord ne la laisse pas rentrer chez elle. Le Khadim le lui avait dit, il craignait pour sa vie. Il n’en avait rien été. Ils n’avaient pas été attaqués sur le chemin. Ils n’avaient pas été empoisonnés dans l’une des auberges fréquentées lors de leurs haltes. Ses nuits n’avaient pas été troublées par le tranchant d’une dague. Ils avaient pu cheminer sans encombre. Elle avait pu retrouver sa vie à Alhadiqa.
Elle avait retiré les volets de bois qui avaient fermé, pendant plusieurs années la petite bâtisse. Elle avait rouvert la boutique de curiosité et redonné vie à la maison de son enfance. On y trouvait toutes sortes de babioles, dans un joyeux bric-à-brac dont seuls ses parents connaissaient l’organisation. Chaque jour elle découvrait un nouvel objet. Ici une pince qui permettait de ferrer les chevaux sans efforts, là un cornet de cuivre qui permettait d’entendre ce qui se disait dans la rue d’à côté, là-bas un étonnant tube de verre qui permettait de mesurer le temps plus précisément encore qu’un sablier. Le soir, elle s’installait dans le cadre d’une des fenêtres de l’étage. Elle observait l’horizon avec une longue vue. Parfois elle s’amusait à espionner les gens dans leur jardin ou chez eux. Jamais longtemps, juste pour le plaisir, la curiosité et l’excitation de le faire. Puis elle rangeait la longue-vue dans un long étui de cuir et elle regardait le soleil projeter sa lumière du couchant sur les monts de l’est. Elle le laissait s’assoupir ainsi, doucement. Une fois que l’astre du jour avait pleinement fermé les yeux, elle sortait ses vieux appareils d’astronomie et elle parlait aux étoiles des heures durant.
Dans les rues d’Alhadiqa, on la saluait, on lui offrait des présents et on lui demandait des conseils. A propos de tout. Comment fallait-il tailler les abricotiers, quel vers serait plus joli pour faire sa cour, quel temps ferait-il le lendemain. A Alhadiqa, Ramady n’avait rien perdu de son aura royale, quasi divine. On touchait son ventre qui grossissait chaque jour, pour se porter chance, parce qu’on attendait aussi un enfant ou qu’on en voulait un. On l’invitait à dîner, ce qu’elle refusait toujours poliment. Pour rien au monde elle n’aurait abandonné son rituel du coucher du jour. On ne lui en voulait pas, bien au contraire. Souvent, on la croisait au palais du gouverneur où elle était conviée. Les habitants d’Alhadiqa appréciaient qu’elle soit là lors des séances de justice ou de doléance. On disait que Khadae était plus juste et plus sage en sa présence. On les voyait ensuite déambuler et deviser dans les jardins du palais ou les pieds dans l’eau de la fontaine aux étoiles. Alhadiqa s’était pleinement appropriée Ramady. Ainsi, lorsqu’un messager d’Echèse était venu annoncer le sacre de la nouvelle favorite, Hajord, sur la place du marché aux grains il s’était fait huer et conspuer. Les habitants d’Alhadiqa, les femmes en tête, lui avaient jeté pierres, morceaux de poteries et fruits pourris. Il n’avait pas pu terminer de crier son message. La foule fut si menaçante qu’il dut repartir sous la protection des hommes de troupe. Le gouverneur d’Alhadiqa craignit quelques temps que Tebekh ne fasse mettre le siège à la ville en représailles. Il n’en fut rien. Alhadiqa refusait la nouvelle reine mais restait fidèle à son roi, ce devait être suffisant pour Tebekh.
« Es-tu bien sûr de ce que tu me rapportes-là, messager ? demanda Tebekh, le ton grave. »
Il était revenu la bride basse, le visage tuméfié, l’arcade sourcilière défoncée.
« Il n’y a aucun doute mon Roi, tout le monde en parlait à Alhadiqa.
– Alors Ramady est enceinte… Tu peux t’en aller. »
Le messager se releva, salua le roi et sa favorite et se retira.
« Nous aurions dû l’éliminer le soir-même, lança froidement Hajord.
– Nous aurions dû, répéta Tebekh.
– Alors qu’attendons-nous pour le faire maintenant, Tebekh ? »
Il resta silencieux. Il tournait en rond dans la grande salle d’audience, marmonnant, pestant. Il avait espéré qu’elle se fasse oublier dans cette ville frontière. Qu’à Echèse on la croit morte. Que pour la cour elle ne puisse être un problème. Une ancienne favorite attendait maintenant un enfant de sang royal. Ca n’était jamais arrivé. Qui pouvait prédire ce qui se passerait si elle revendiquait de ce fait une place nouvelle dans le royaume ? Si elle voulait faire reconnaître l’enfant ?
« Tu regrettes de m’avoir choisie ? le sortit de ses réflexions Hajord.
– Ce n’est pas la question, Hajord.
– Alors qu’attends-tu pour agir ? insista-t-elle avec une voix glaçante.
– Nous ne pouvons pas la faire disparaître maintenant. On se douterait de quelque chose et Alhadiqa se soulèverait. Ils me reprochent déjà suffisamment de négliger les marches orientales. Nous ne pouvons pas nous le permettre. Les incursions régulières de tes compatriotes fragilisent suffisamment nos frontières à l’ouest. Si nous devons aussi mener une guerre contre Alhadiqa, nous ne tiendrons pas. Ils trouveraient des alliés, du soutien. Peut-être même arriveraient-ils à entrainer avec eux d’autres villes du royaume. Nous tomberions en pleine guerre civile. Il nous faut attendre, exposa Tebekh.
– Nous voilà condamnés donc à l’impuissance… soupira Hajord.
– Pas nécessairement. Faites entrer Alhadina. »
Une vieille femme sortit de derrière l’une des tentures de la salle. Elle avait le visage creusé par le temps et portait sur ses épaules le poids de sa vie mais son regard gardait une inquiétante vivacité.
« Hajord, je te présente Alhadina, la sage-femme de la cour. Elle est tout autant capable de s’assurer qu’un nourrisson vienne au monde sans encombre que de s’assurer qu’il naisse sans aucune chance de survie. Si Ramady venait à mourir soudainement, les gens se douteraient de quelque chose. Mais si son enfant venait à mourir quelques jours après sa naissance, qui s’en offusquerait ? Les enfants sont si fragiles les premiers mois… On pleurera le nouveau-né, on le regrettera, mais personne n’y verra notre main. On ne pensera pas à un complot et on n’osera encore moins aller troubler l’esprit de la mère en deuil avec de telles idées. Ce sont simplement les choses de la vie. »
Il exposa son plan sans la moindre émotion, comme un fonctionnaire qui devait administrer son royaume et qui faisait simplement ce qu’il avait à faire.
« Khadim, tu mèneras Alhadina jusqu’à Alhadiqa et l’introduira auprès de Khadae. Il me doit sa place, il ne pourra pas refuser. Tu t’assureras qu’il l’introduise auprès de Ramady, elle lui fera confiance. »
« Les fruits qui tombent sur ta parcelle sont à toi et tu peux les prendre pour ton usage ou les vendre. Mais ceux de l’arbre appartiennent toujours à sa propriétaire, et si tu te les appropries, alors tu seras jugé pour vol. Tel est mon jugement. »
L’homme et la femme ramassèrent le panier de fruit, saluèrent le gouverneur et s’en allèrent. En sortant, ils remercièrent silencieusement Ramady qui observait au fond. Avant qu’elle ne revienne, le gouverneur aurait fait bruler l’arbre de la discorde pour y mettre fin et aurait conservé pour lui le panier de fruits. La salle se vida. Khadae fit un signe à Ramady pour qu’elle le suive. Ils sortirent de la grande salle d’audience sans un mot et allèrent au patio des orangers. La douce odeur des fleurs emplissait déjà la petite cour. Le soleil était encore haut dans le ciel et chauffait les carreaux de faïence qui pavaient les allées. Ils s’assirent au bord de la fontaine qui représentait trois naïades versant de l’eau. Khadae posa sa main sur le ventre de Ramady et la regarda.
« Ramady, ils sont venus me demander quelque chose… dit-il en chuchotant. »
Il désigna d’un regard deux hommes qui attendaient dans l’ombre. Ramady se retourna pour mieux les voir mais il l’arrêta.
« Ils viennent d’Echèse. Ils sont arrivés avec le Khadim, qui venait te voir, aujourd’hui. Ils ont pour charge de te ramener là-bas. Ils m’ont dit que Tebekh voulait t’avoir à ses côtés pour la naissance de son enfant. Mais je ne les crois pas, continua-t-il, il ne peut laisser vivre cet enfant sans prendre le risque de mettre en péril les institutions. Je pense qu’ils ont ordre de te tuer sur le chemin du retour. »
Ramady ne répondit rien. Elle prit son ventre entre ses mains, comme pour protéger son enfant. Ses yeux s’humidifièrent. Une larme coula le long de sa joue gauche et alla s’écraser sur le bracelet d’argent qu’elle portait au poignet. Dans son dos, les deux hommes approchaient. Mains sur le pommeau de leur sabre, un foulard écarlate recouvrait leur visage. Ramady voyait leur ombre se projeter sur elle. Elle sentit la main du premier sur son épaule. Un souffle glacé la traversa de part en part. Elle tremblait. Elle ferma les yeux, et se mit à respirer lentement. Le deuxième homme la fit se lever. Elle rouvrit les yeux et jeta un regard profond, plein de détresse, à Khadae.
« Ne les laisse pas faire, souffla-t-elle. »
Le gouverneur se releva alors que déjà ils s’éloignaient.
« Arrêtez-vous et libérez la immédiatement, ordonna-t-il.
– Vous n’avez pas autorité sur nous gouverneur. Si vous tenez à votre place, vous ne vous interposerez pas et donnerez l’ordre à vos hommes de nous laisser emmener Ramady à Echèse selon les ordres de Tebekh, répondit l’un des hommes sans se retourner.
– Si vous ne lâchez pas Ramady, vous ne ferez pas un pas de plus dans cette cour.
– Il est inutile de faire le héros, gouverneur, continua le même homme en se tournant vers Khadae. Vous n’êtes qu’un petit fonctionnaire de province propulsé là pour que vous ne fassiez pas de vague lorsque Tebekh vous a pris votre femme. Vous n’avez aucune chance. Vous n’êtes rien. »
L’homme se retourna, empoigna Ramady par les épaules et la poussa pour la faire avancer. Elle résistait, trainait ses pieds au sol, mettait ses jambes en opposition, se débattait. Khadae sortit de sa poche un long tissu vert et l’agita en l’air. Deux sifflements traversèrent le patio. Les deux hommes tombèrent à terre, sonnés par deux flèches assommantes. Les gardes du palais désarmèrent les deux hommes et les emmenèrent au dehors. Khadae se précipita vers Ramady.
« Je vais renvoyer ses hommes à Tebekh avec le message clair que tu donneras naissance à ton enfant ici sous ma protection, dit Khadae d’un ton ferme et rassurant.
– Il te destituera ! Il te fera tuer aussi ! Et tu perdras tout, par ma faute !
– Tebekh n’a pas autant de pouvoir. Il a besoin de moi pour garder un équilibre et un contrôle sur les marches orientales du royaume, nous n’avons rien à craindre pour le moment. Et une fois que ton enfant sera né, je le reconnaîtrai comme mien. Tebekh n’aura plus à craindre que tu réclames quoi que ce soit pour lui et il t’oubliera.
– Tu veux reconnaître mon enfant ? l’arrêta-t-elle, interloquée. Pourquoi ?
– C’est le seul moyen de le protéger. Tu seras sa mère, et je n’interviendrai pas. Je fais ça uniquement pour le protéger. »
Il lui dit cela en la regardant droit dans les yeux, avec sincérité. Il avait le visage de l’homme qui donne sans rien attendre en retour. Cet homme que Ramady avait connu plus jeune, celui dont elle avait été amoureuse dans une autre vie. Elle s’effondra dans ses bras. Il la raccompagna jusque chez elle. Ils traversèrent la ville tous les deux, sous les yeux ravis des habitants qui, déjà, avaient entendu la rumeur de la tentative d’enlèvement orchestrée par Tebekh. Il la ramena jusque dans sa chambre. Il la coucha, lui déposa quelques fruits dans une coupelle et une cruche d’eau fraiche. Il l’embrassa sur le front et les deux joues et s’en alla. Juste avant qu’il ne parte, à moitié endormie, Ramady l’appela.
« Khadae, merci, pour tout. »
Il ne répondit rien alors elle continua.
« Il faut que tu saches, le médecin me l’a appris ce matin. Il y en a trois. J’attends trois enfants. Il faudra que tu les reconnaisses, les trois. Tous les trois.
– D’accord, dit-il simplement. Demain, j’enverrai quelqu’un pour t’aider, tu ne peux plus te débrouiller toute seule maintenant.»
Elle se retourna dans le lit et s’endormit en écoutant Khadae partir. Pour la première fois depuis son retour, elle ne regarda pas le soleil se coucher sur les monts de l’est.
La silhouette détacha le panneau de bois qui obstruait la fenêtre de la chambre. La fraicheur de la lumière du matin envahit la petite pièce jusqu’au lit de Ramady. La femme retira la coupelle de fruits et la cruche d’eau, s’en alla quelques instants et revînt avec un verre de thé brulant et fumant. Elle le tendit à Ramady qui le bu d’une traite.
« Ce sont des herbes qui permettront au bébé de mieux se développer. »
Elle remporta le verre et revint avec des petites brioches aux fruits. Elle les posa à côté du lit de Ramady.
« Il faut bien vous reposer maintenant. Dans quelques temps votre enfant viendra au monde, il faut que vous lui donniez toute votre force. »
Elle parlait avec beaucoup de douceur et d’assurance. Elle avait dans la voix une sagesse et une autorité naturelle. Ramady se redressa dans son lit, prit une brioche et croqua dedans à pleines dents. Elle entendait la femme s’affairer dans la pièce à côté. Elle posa la tête contre le mur et souffla longuement. Elle repensait à tout ce que Khadae avait pu lui dire. A ces deux hommes qui devaient la ramener à Echèse. Au Khadim qui était en ville pour la voir et qu’elle n’avait pas encore vu. Peut-être était-il venu uniquement pour accompagner les hommes de main de Tebekh. Non, ce n’était pas possible. Si ça avait été le cas, il aurait été présent la veille dans le patio. Il l’avait protégée lors de sa fuite d’Echèse. Peut-être avait-il même été envoyé en exil à Alhadiqa à cause de ça. Elle le verrait plus tard et lui demanderait. Elle regarda le ciel bleu par la fenêtre et ces grises montagnes qui s’en détachaient. Elle sourit. Elle se sentait bien. Elle entendit encore Khadae qui lui affirmait que Tebekh ne pouvait rien contre elle ici. Elle vit ces hommes s’effondrer, ce tissu vert agité, ces flèches transpercer les airs pour la libérer. Khadae lui avait mis l’étoffe autour du cou. Elle l’avait gardée. Elle se sentait protégée.
La vieille femme entra de nouveau dans la chambre avec une bassine de cuivre d’eau chaude pour qu’elle puisse se laver. Elle apporta ensuite deux gros blocs de savon, l’un vert, l’autre grisâtre.
« Merci, lui dit Ramady.
– Mais c’est tout à fait normal, répondit-elle toujours avec douceur.
– C’est Khadae qui vous a demandé de si bien veiller sur moi ?
– C’est lui-même, madame.
– Comment vous appelez-vous ?
– Mon nom est Alhadina. »
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